Je rencontre souvent des coïncidences entre ce que je vis au moment ou je lis et le thème de mes lectures, et là encore, alors que je peinais un peu sur un livre D’Elizabeth Gaskell à cause de sa vision des choses trop empreinte de religion à mon goût j’ai décidé de faire une pose et de relire le premier roman de Mingarelli « Une rivière verte et silencieuse » or dans ce roman, la religion est là aussi omniprésente.
Primo vit seul avec son père au chômage, et l’argent manque cruellement dans leur foyer ou bientôt on vient leur couper l’électricité. Mais la misère n’empêche pas les rêves et ils imaginent tous les deux faire fortune en cultivant des rosiers et en priant pour la réussite de leur entreprise .Les jours se succèdent avec l’attente des premières pousses dans la centaines de pots dans lesquels ils ont semé les graines de leur rosier. Par ces petits gestes on découvre l’amour qui uni le père et le fils même si le comportement du papa ne respecte pas toujours les principes religieux et déstabilise son enfant, l’homme n’est pas parfait mais l’important c’est ses sentiments.
Ce livre est très court mais si riche en sensation il m’a beaucoup touché et je pense qu’il faut vraiment le découvrir.
« Le pire qu’il puisse arriver, c’est que la mouche se mette à frotter les pattes à l’instant ou vous allez l’aspirer .C’est toujours un moment pathétique de tuer ainsi une mouche alors qu’elle fait sa toilette. Vous entrez dans son intimité, et tout de suite après vous la tuez. Il s’ensuit toujours un bref remords. Jamais je n’ai aspiré les mouches avec plaisir. Qu’elles se frottent les pattes ou pas .J’ai toujours fait cela parce qu’il fallait le faire. »
Un livre de plus pour le défi premier roman