Le titre m’attirait, à cause du souvenir de la chanson de Charlélie Couture « comme un avion sans ailes », et Une comète me l’a envoyé .
Que demander de mieux ?
Quel est l’avenir d’un bébé de trois mois, seul rescapé d’un accident d’avion ?
En 1980, un avion s’écrase sur le mont Terrible dans le jura et, oh miracle ! On retrouve, à côté de la carlingue, un nourrisson de quelques mois, unique survivant de cette catastrophe.
Mais quelle est l’identité de cet enfant ?
Deux couples voyageaient à bord de cet avion avec leur jeune bébé, deux fillettes aux yeux bleus et d’âge identique.
Les autorités judiciaires manquent de preuves pour déterminer à quelle famille appartient la survivante.
Les grands parents des deux familles attendent avec impatience de retrouver celle qu’ils pensent être leur petite fille.
Emilie,pour la famille Vitral qui occupe une petite maison de pêcheur à Dieppe , la sœur de Marc, deux ans,resté avec ses grands parents pendant que ses parents profitaient de leur chance d’avoir gagné un voyage en Turquie.
Lylie –Rose pour Léonce et Mathilde de Carville, ainsi que Malvina, la grande sœur de six ans rentrée plus tôt de Turquie pour préparer l’accueil de ce nouveau né dans la famille.
Après des mois d’enquête, les juges ont tranché, sans certitude exacte le bébé sera Emilie Vitral.
Aujourd’hui la fillette a 18 ans. Crédule Grand Duc, le détective privé payé par Mathilde de Carville n’a trouvé aucune preuve nouvelle de l’identité du bébé. Il a échoué dans son enquête et adresse à Emilie un cahier qui contient toutes les notes de ces années de méticuleuses recherches.
Soudain, à la relecture de l’Est Républicain du 23 décembre 1980, la vérité lui saute aux yeux, mais il meurt assassiné, avant de pouvoir en dire plus.
Marc et Emilie qui sont unis par un amour plus fort que la fraternité partent à la recherche de la vérité.
L’intrigue est menée de main de maître et ne laisse aucun répit au lecteur, devant la succession des rebondissements.
Un seul bémol, Michel Bussi a vraiment caricaturé ses personnages à l’excès.
Dans le rôle du gentil populeux, la grand-mère dieppoise au décolleté grivois qui vend des frites sur les quais dans un vieux camion citroën.
Et en face La méchante famille bourgeoise, pourrie par l’argent et le pouvoir et Malvina la grande sœur devenue effroyablement laide et haineuse.
Je pense qu’il faut faire abstraction de ces dérives et se laisser prendre par ce polar qui soulève néanmoins la difficulté de vivre avec le doute de sa réelle identité.
« De quel côté faire retomber la pièce ? Je n’y suis pas parvenu au bout du compte .Je vous laisse tous les indices en héritage. A vous de jouer…
Mais je vous vois venir…
Et la science alors, les habits ? Le sang ?les yeux ? Tout le reste ?
J’y viens. »
voici l'avis d'une comète à qui je dois cette découverte