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Le blog d'Evalire

lectures, photos,musiques à partager

Ayana mathis Les douze tribus d'hattie

Publié le 9 Septembre 2014 par evalire in lectures

Ayana mathis Les douze tribus d'hattie

Cette fois c'est Fransoaz que je remercie pour m'avoir permis de découvrir ce premier roman.

vive les livres voyageurs qui apporte du bonheur.

Hattie est née en Géorgie, mais elle veut oublier ce pays où elle a durement souffert de la ségrégation raciale et où son père a été tué.

En 1923 à seize ans, elle s’installe avec sa mère et ses sœurs à Philadelphie.Elle épouse August en rêvant d’une nouvelle vie, où la haine raciale ne sera plus une entrave à ses désirs.

Des jumeaux égaient rapidement de leurs gazouillis la petite maison qu’ils louent dans un bon quartier, en attendant qu’ils deviennent propriétaires.

Hattie est de si bonne humeur qu’elle pouffe de rire sans arrêt.

Hélas ses enfants ne passeront pas l’hiver et les nombreux enfants qui naîtront de leur couple ne connaîtront qu’une mère stricte et froide, une mère qui a choisit de cacher ses sentiments pour ne plus souffrir. Elle a décidé de se battre pour que la mort ne lui enlève plus jamais ceux à qui elle a donné le jour.

Des années 1948 à 1980, chaque membre de la tribu d’hattie évoque un souvenir en lien avec sa mère.

C’est avec un grand plaisir et beaucoup d’émotion que je me suis laissée portée par le style d’Ayana Mathis qui par le biais d’un récit familial aborde des thèmes importants de la société américaine, l’homosexualité, la pauvreté et la puissance de l’église dans les milieux populaires, la guerre du Vietnam, les ravages de l’alcool.

« Peut être se dit Six n’y avait-il rien qui fût entièrement bon ou sacré. Peut être le bien ne s’accomplissait -il que de manière indirecte en empruntant des voies inattendues : de fausses guérisons, ou un endroit rempli d’hommes jaloux et coléreux agitant leur bible mais qui attiraient tout de même ces gens tristes et leur redonnaient le moral pour quelques jours. »

« Le mieux était de ne pas penser du tout et d’agir, sinon elle s’écroulerait et ne se relèverait plus. Elle quitta son siège et monta l’escalier. Quelques instants plus tard, elle redescendit avec le couffin d’Ella et un sac marron. »

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J
Je l'ai repéré depuis longtemps et je crois qu'il a tout pour me plaire !
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