J’ai eu beaucoup de difficulté à écrire un billet sur ce livre tellement cette lecture a été déroutante, sans doute à cause du style de l’auteur qui ne joue pas dans la simplicité. Ce livre demande une lecture attentive parfois difficile en cette période d’été.
Jenny quitte l’Angleterre et en même temps son enfance en s’éloignant de son frère auquel elle est très attachée.
Elle souhaite prendre de l’indépendance et s’installe à Naples. Fascinée par la ville elle pense découvrir l’amitié auprès de Giaconda, une belle romancière et de son amant Gianni, un metteur en scène romain.
Une année va s’écouler en promenades dans les quartiers italiens et Jenny va découvrir la complexité des relations humaines.
Je garde un avis mitigé sur ce roman qui manque d’action et d’émotions.
L’écriture pourtant recherchée ne laisse pas passer les sentiments des personnages qui restent trop rigides. Par contre Shirley Hazzard sait nous transmettre sa passion pour Naples.
Si on connaît la ville je pense que le livre prend une toute autre valeur ; personnellement cela m’a donné envie de découvrir cette baie.
« En me racontant son histoire, elle m’avait dit de lui : « Il m’a sauvé la vie. » Et il existe des dettes de ce genre –si en l’occurrence on peut parler de dettes, dans la mesure ou l’intervention de Gianni n’était pas désintéressée et où les sentiments de Giaconda à son égard ne se limitaient pas à la gratitude_ qui littéralement parlant ne sauraient être remboursées ; vous avez beau avoir rendu des centaines de services plus important que celui qui vous a été rendu au départ,l’obligation initiale, en raison de sa spontanéité et de sa gratuité, restera indéfiniment, monstrueusement, non acquittée. »