De mon point de vue l’oiseau moqueur représente l’étranger, celui qui est différent des autres, celui dont ont ignore les pensées et dont on ne comprend pas le comportement.
Dans la crainte d’une menace, ou simplement par peur de l’inconnu, le premier geste de l’être humain est de chercher à éliminer l’étranger, ou à le maintenir dans une condition inférieure, pour pouvoir continuellement le dominer.
Scout est une petite fille de 6 ans qui vit en Alabama dans les années trente avec son frère Jem de trois ans sont aîné. Leur père Atticus Finch, les élève seul, il leur laisse une certaine liberté mais il souhaite leur inculquer le respect de l’autre.
Leur voisin Boo Radley, légèrement handicapé est maintenu enfermé à la maison par son père. Scout et son frère sont à la fois apeurés et attirés par cet inconnu, leur imaginaire en fait un monstre, un diable, mais leur curiosité les pousse à essayer d’apercevoir ce personnage. Boo devient le centre de leur jeu jusqu’à ce qu’ils comprennent le mal qu’il n’est peut être pas vraiment méchant.
Atticus Finch est avocat et il est désigné pour défendre la cause d’un homme noir soupçonné de viol sur une jeune fille blanche. Il n’y a aucune preuve contre lui mais c’est la parole d’un noir contre celle d’un blanc.
. Dans ce petit village ou tout le monde se connaît il n’est pas bien vu qu’un blanc prenne la défense d’un noir et au grand étonnement des enfants, les voisins deviennent des ennemis. Les enfants de l’école comme les adultes les rejettent et ils souffrent de cette situation. Scout et Jem découvrent à travers le déroulement de ce procès la cruauté de l’âme humaine.
Scout prend la parole pour nous raconter cette période de son enfance et son vocabulaire enfantin, l’innocence de ces propos apportent beaucoup de charme à cette histoire, les jeux les peurs l’imagination de l’enfance s’efface avec le déroulement du procès qui m’a semblée la meilleure partie du livre.
« Je me demande à quoi il ressemble, murmura Dill
Jem fit une description plausible de Boo : il mesurait près de deux mètres, à en juger par ses empreintes ;il mangeait des écureuils cruset tous les chats qu’il pouvait attraper , ce qui expliquait que ces mains soient tachées de sang –si on mangeait un animal cru, on ne pouvait plus jamais en enlever le sang. Une longue cicatrice lui barrait le visage ; pour toutes dents, il ne lui restait que des chicots jaunes et cassés. Les yeux lui sortaient des orbites et il bavait presque tout le temps. »