L’entreprise de pompes funèbres « Edmond Ganglion et fils » a connu de meilleures années.
A St Jean, aucun mort depuis six mois, le patron se désespère. Ses deux employés tuent le temps en époussetant les plaques funéraires.
Georges, un homme de confiance et d’expérience, espérait une fin de carrière plus florissante.
Molo,un peu trop sentimental pour le métier, se satisfait de cette période calme.
Enfin ou hélas quelqu’un meurt dans le village et les affaires reprennent. ..
J’ai beaucoup aimé l’humour de Joël Egloff et je recommande ce livre pour passer un bon moment de tendresse et de sourire car dans cette aventure rocambolesque, on fini par éprouvé un attachement pour ces deux acolytes qui traversent autant d’épreuves dans une même journée.
« Georges parlait peu ; le moins possible. Un peu par lassitude, mais surtout par économie. Il redoutait que les paroles ne repoussent pas, un peu comme les dents, convaincu que si les enfants parlaient à tort et à travers, c’étaient parce qu’ils avaient encore leurs mots de lait. Lui qui tant de fois s’était heurté au silence des défunts, à leur manque de conversation, il avait fini par comprendre le lien de cause à effet pervers qui existait entre le bavardage et la mort. Pour retarder le plus possible l’instant où ses derniers mots lui dessècheraient les lèvres, il s’était persuadé qu’en parlant peu, en étant bref, il aurait toujours quelque chose à dire, et tant qu’il aurait quelque chose à dire,il vivrait . »
Un premier roman pour Anne