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Le blog d'Evalire

lectures, photos,musiques à partager

Dupuy Berberian Mr Jean Vivons heureux sans en avoir l'air

Publié le 20 Avril 2013 par evalire dans lectures

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Monsieur Jean a une bonne bouille de monsieur tout le monde, et, en plus il est très gentil, oh oui, tellement gentil qu’il ne sait pas dire non.

Dire non à son ami qui squatte chez lui avec son fils.

Dire non et ne pas prendre en charge le petit Eugène

Dire non à la fête d’anniversaire d’Eugène qui va ravager son appartement

Mais aussi dire non à sa petite amie Cathy qui lui annonce son départ pour deux mois à New york.

Est-ce que Jean va se décider à prendre enfin des décisions pour se sortir de cette tempête qui règne dans sa tête.

 

J’adore le dessin qui le présente arc bouté sur les rames d’une barque qu’il peine à diriger alors qu’il se trouve dans une mer démontée.

 Un charmant clin d’œil à ces moments décisifs de nos vies où on a du mal à se sentir maître de notre navire.

 

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Le duo Philippe Dupuy et Charles Berberian que je découvre dans cette  BD crée ces albums à quatre mains comme dessinateurs et scénaristes.

Mr jean est né en 1990 et le personnage a pris de l’âge en même temps que ses auteurs au fil de 7 albums et celui-ci est le quatrième. Encore un bon point dans ma découverte de la BD

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Delphine de Vigan Rien ne s'oppose à la nuit

Publié le 19 Avril 2013 par evalire dans lectures

 

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Une lecture poignante, que j’ai beaucoup apprécié mais dont on ne ressort pas indemne.

L’auteur a choisi de raconter sa mère, une entreprise difficile puisque celle-ci vient de se suicider après une vie compliquée par une fragilité psychologique parfois proche de la folie.

 

Avec ce livre on fait le plein d’émotions familiales ; Lucile est issue d’une famille de 9 enfants ou il est difficile de faire sa place, à la recherche de l’amour paternel et maternel. Devenue femme, puis divorcée, elle tente d’élever seule ses deux fillettes mais rapidement la tâche devient trop lourde et elle perd pied.

L’auteur alterne les chapitres ou elle évoque la vie de sa mère à la troisième personne, et ceux ou elle explique ses recherches pour essayer de comprendre d’où vient  la fragilité de sa mère, ses  échanges avec sa famille qui lui apportent une autre vision de Lucille par leurs souvenirs des moments vécus avec elle, ses doutes sur la valeur de son récit.

Ecrire sur sa mère, c’est lui faire un cercueil de papier, dit elle, lui rendre un hommage, mais c’est également devenu un besoin.

 

«  Un matin je me suis levée et j’ai pensé qu’il fallait que j’écrive, dussé-je m’attacher à une chaise, et que je continue à chercher, même dans la certitude de ne jamais trouver de réponse. Le livre ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »

 

Comment faire son deuil, enterrer les souvenirs et les blessures, accepter le passé pour se tourner vers l’avenir .Dans ce récit Delphine de Vigan m’a  touchée par la sincérité de sa recherche, elle exprime tous les regrets, les manques qui font suite à la disparition d’un être cher mais qui  peuvent s’atténuer par une dernière communication dans l’écriture ou dans la pensée.

 

Dans le récit de la vie de Lucile, le lecteur prend conscience de l’étroite  limite entre les capacités d’absorber les difficultés de la vie et la chute dans ce qu’on appelle la folie, un constat lourd de conséquence pour soi et pour sa famille, qui m’a fortement questionné.

« Ainsi après dix années de marécage, Lucile revint de loin, revint de tout, laissa derrière elle ses heures parmi les ombres. Lucile, qui n’avait jamais pu monter à la corde, se hissa hors des profondeurs, sans que l’on sût véritablement comment, en vertu de quel élan, de quelle énergie, de quel ultime instinct de survie. »

 

d'autres avis sur ce livre:


l'avis de philisine  ici

celui de Lystig ici

 

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Mes 5 sens du mois d 'Avril

Publié le 18 Avril 2013 par evalire dans blabla

 

 

 

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Avec un peu de retard mais toujours autant de plaisir je me prête au petit jeu initié par Enna le 8 de chaque mois

vous faire connaître nos sens du mois

 

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Il suffit d'ouvrir la fenêtre mais le plus difficile c'est de les reconnaître

 

 

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 Une vision de souffrance car j'étais parmi les spectateurs et mon fils et mon mari courraient eux , mais ils sont si heureux de terminer que les crampes sont vite oubliées et cette journée un agréable souvenir .

 

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 Une image truquée ....je voulais parler des horribles odeurs du métro parisien

,Pour supporter mes coureurs et les voir à 3 endroits j'ai circulé en métro toute la matinée et mes narines ont souffert.

 

 

 

 

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Un grand manque au niveau toucher

Quand ses sweats font cette taille là ,madame, vous ne pouvez plus prendre votre fils dans vos bras ....Et pourtant à chaque fois que vous le retrouver vous en mourez d'envie .dur dur ...d'être maman

 


 

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Une image vietnamienne pour illuster le nouvel an thaïlandais que nous avons fêté dans un restaurant en champagne.

Ah ces saveurs asiatiques un pur régal

 

et pour retrouver les sens printanniers des copines


Enna ici


catherine ici


une comète ici

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Hélène Grémillon le confident

Publié le 15 Avril 2013 par evalire dans lectures

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Peut être l'église mentionnée page 146......

 

 

Quand la première lettre de Louis est arrivée Camille a pensé que c’était une erreur, elle venait de perdre sa mère et recevait un abondant courrier de condoléances. Puis toutes les semaines Louis lui adressa un nouveau courrier, il lui racontait sa vie et celle d’Annie et chaque lettre représentait un nouvel épisode de cette histoire. Elle ne connaissait pas ces deux personnes et imagina que c’était peut être professionnel, un  romancier qui lui transmettait son  livre de cette façon afin qu’elle l’édite, mais elle écarta rapidement cette idée l’auteur de ces lettres s’adressait à elle 

 

« J’ai toujours pensé que les secrets doivent mourir avec ceux qui les ont portés. Vous vous dites sûrement que je trahis mes propres convictions, puisque je vous en parle, mais à vous, je dois tout dire »

 

Quel est ce secret et en quoi concerne t’il Camille ? (je n’en dévoilerai pas plus il faudra lire ce roman pour le savoir )

 

Avec cette progression épistolaire (ce terme n’est peut être pas approprié car la correspondance est à sens unique) l’auteur mène l’intrigue de main de maître et j’ai dévoré ce livre avec gourmandise.

Les secrets bien gardés et souvent influencés par des mensonges bien intentionnés sont développés dans cette période  de seconde guerre mondiale qui a perturbé  tant  de familles.

 

« Pendant des semaines, on a attendu qu’elle revienne. J’ai prié de toutes

mes forces pour qu’elle aille bien. Qu’elle soit à l’abri quelque part. Chaque jour, il y avait de nouveaux retours au village. Mais jamais personne ne l’avait vue.

Au bout d’un certain temps, on a fait comme tout le monde, on a mis des petites annonces dans les journaux. C’était le seul moyen qui nous restait. Mais on ne savait pas vraiment quoi écrire. On ne savait rien. Ni où elle était partie. Ni quand. Ni comment elle était habillée. Pour ça, j’avais bien essayé de déduire. Maman n’avait pas beaucoup de robes, j’aurai pu voir celle qui manquait. Mais devant la bancale armoire ouverte, je me suis aperçue que je ne connaissais plus sa garde robe. »

 

voici l'avis de philisine ici

 

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    J'ajoute Un premier roman au défi lancé par Anne

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l'Epopée des bébés Béatrice Fontanel et Claire d'harcourt

Publié le 4 Avril 2013 par evalire dans lectures

 

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Par curiosité et sur les conseils de la bibliothécaire, J’ai emprunté ce documentaire sur le bébé de l’antiquité à nos jours.

 

Quand Bébé voit le jour, il est souvent entouré de femmes, il faudra attendre des siècles avant qu’un médecin homme participe à ces affaires de femmes. Pourtant l’homme a un rôle primordial quand à la reconnaissance de l’enfant. Le père romain pouvait refuser la vie à son enfant.

Si bébé est accepté il lui reste un long périple. Il est souvent allaité par sa mère, mais quand celle-ci emploie une nourrice, le danger est grand de recevoir ses vices en même temps que son lait. Si il doit être nourri au lait de vache, il lui faudra une bonne immunité  car trafiqué par ajout d’émulsion d’amande ou de cervelle d’animaux, ce breuvage, difficile à conserver n’accepte pas l’éloignement de l’étable. Sans compter sur les biberons en corne en métal ou en verre avec pour tétine un morceau de tissu, ils représentent un nid de microbe meurtrier.

La toilette de bébé a toujours été un rite. En Grèce dès la naissance, trempé dans l’eau froide puis posé sur un bouclier, bébé devait affirmer son envie de vivre.

Etonnement, jusqu »au moyen âge , il était conseillé de laver bébé plusieurs fois par jour, un souci d’hygiène qui s’amenuise avec le temps puisque Louis XIII a pris son premier bain a 7 ans.

L’apprentissage de la propreté a eu aussi ses heures de gloire. En petite chemise et cul nu bébé semait ses petites crottes sur le sol, mais un peu de cendre chaude facilitait le balayage. Alors que plus récemment, le rituel du pot de chambre, et l’obsession du bébé propre au plus jeune âge en a perturbé plus d’un.

Curieusement, l’emmaillotage des bébés a traversé les siècles, sensé éviter les déformations du corps  ou empêcher bébé de trop bouger quand maman travaille, il se pratiquait encore il y a cinquante ans.

En plus des nombreuses anecdotes, ce livre est émaillé d’illustrations plus étonnantes les unes que les autres, un vrai régal pour les yeux.

 

« Si le  baiser médiéval est un geste rituel de protection, pour l’adulte comme pour l’enfant, c’est aussi  un signe de tendresse de la mère assorti  de caresses,

Car il faut les emmailloter

Et tendrement envelopper

Bercer, nettoyer, conjouir

Porter, chanter et resjouir

Et leur ordonner blancs drapeaux

Et les couvrir de douce peau.

Déclame le poète Eustache Deschamps au XIVe siècle

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le 4 /4 à 16h 4

Publié le 4 Avril 2013 par evalire dans blabla

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Pour jouer avec Ennalit et la bulle

 

Voici ce que je faisais le 4/4 à 16h4

 

Après être allée chez le coiffeur une petite coupe aux arbustes ( ne me dites pas qu'il y a des échelles ( bon la scène est mimée car je ne sais pas prendre des photos et appuyer sur le sécater en même temps avec la même main.

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le clin d'oeil du 1er avril

Publié le 1 Avril 2013 par evalire dans blabla

 


 

j'avoue c'est facile ! 


bon lundi de Pâques

 

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