Un livre qui bat des records de durée …
Trente trois ans pour découvrir le cadavre De Nola Kellergan une jeune fille de 15 ans disparue durant l’été 1975 dans le New Hampshire.
Trente trois ans pour s’apercevoir que le chef d’œuvre de l’écrivain Harry Quebert a été écrit à la suite de sa liaison avec une jeune mineure et l’accuser d’avoir assassiner Nola.
Plus de tente quatre ans pour mener l’enquête.
Et six cent soixante cinq pages dédiées à Marcus Goldman, un jeune écrivain à succès incapable d’écrire son deuxième roman, qui est persuadé que son ami et son maître Harry Québert n’a pas pu tuer cette adolescente dont il est encore amoureux et qui a décidé de trouver la vérité sur cette affaire.
En tête de chaque chapitre, les trente et un conseils pour écrire un roman sont excellents car tout au long de ces pages, malgré les répétitions multiples,le lecteur, maintenu en haleine est incapable d’abandonner sa lecture tant sa curiosité est constamment activée par les nombreux rebondissements de cette affaire.
« Qu’est ce que vous en pensez ?
- C’est pas mal. Mais je crois que vous prêtez trop d’importance aux mots.
- Les mots, mais c’est important quand on écrit,non ?
- Oui et non. Le sens du mot est plus important que le mot lui-même.
- Que voulez vous dire ?
- Eh bien un mot est un mot et les mots sont à tout le monde. Il vous suffit d’ouvrir un dictionnaire, d’en choisir un. C’est à ce moment là que ça devient intéressant : serez vous capable de donner à ce mot un sens bien particulier ? »
En plus du thriller j’ai apprécié la réflexion sur le monde littéraire, le problème de la page blanche mais également le pouvoir de l’éditeur et du marketing qui peut résumé la littérature à un nom célèbre et une bonne promotion. (le lecteur doit rester vigilant pour ne pas se faire manipuler )
Un seul léger bémol pour les personnages qui manquent de charisme et l’histoire d’amour qui manque de réalisme. Mais c’est un livre que je recommande car il m’a fait passer un bon moment.
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